Une production Ethnotracks de 27’33 avec Remy Hnaije, Juliana Bitton, Evan Waboula, Martin Carré, Maka Kilian, Ella Ducandas, Fantin Ducandas, Aurélie Ducandas.
L’histoire est celle d’un abbé noir qui décide de prendre un bain (dans une baignoire, vous aurez compris le jeu de mot) lorsque son corps commence à le démanger. Il s’endort et ouvre par inadvertance le robinet. L’eau déborde et la baignoire dérive… Il se réveille au milieu de l’océan, et aperçoit une île qu’il rejoint à la rame. L’abbé part en balade, sa baignoire sur le dos et va faire des rencontres.
Une comédie complètement décalée, avec des références à Chaplin et un style à la Mister Bean ; quelques inspirations du réalisateur Stéphane Ducandas. Pour son tout premier court-métrage, il a fait appel à un mime kanak en la personne de Remy Hnaije. « On a eu une connexion évidente », raconte-t-il. Remy est en France, et le réalisateur lui envoie son scénario. « Il a commencé à faire des tests, en visio et à la première vidéo, je me suis dit, c’est mon personnage. Mon film, qui était juste un fantasme, il était en train de prendre vie », confie Stéphane Ducandas.
A travers ce personnage, le réalisateur fait aussi passer un message féministe, où il aborde la société coutumière kanak d’avant la colonisation religieuse, où le système était matriarcal puis est devenu patriarcal. « C’est le message que la femme doit prendre son destin en main », explique le réalisateur.
« Quand on a de l’émotion, joyeuse ou triste, des messages sont reçus plus facilement », précise Stéphane Ducandas. Et le message passe notamment par les textes écrits par le réalisateur, les paroles du personnage central qui prennent la forme d’un slam.